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EPE-EKPE/2012 : Les activités de la fête officiellement lancées ce vendredi a Glidji, la sortie de la pierre sacrée prévue le 13 septembre
Les cérémonies de la prise de la pierre sacrée cette année à Glidji Kpodji auront lieu le 13 septembre prochain. Les activités marquant la fête traditionnelle "Epé Ekpé" ont été officiellement lancées ce vendredi à Glidji lors d’une rencontre initiée par le comité d’organisation avec des journalistes, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Quelque 25 prêtres et prêtresses conduits par leur chef Nimantchè, ainsi que des différents clans Guins et autorités locales ont assisté à cette rencontre.
Selon le chef Nimantchè, la fête traditionnelle "Epé Ekpé" marque la nouvelle année des peuples Guins venus du Ghana depuis les années 1660.
"+Epé Ekpé+, c’est l’année des Guins, c’est le moment des retrouvailles. Nous qui sommes prêtres, jeûnons actuellement jusqu’au 12 septembre prochain, afin que les cérémonies se déroulent dans de bonnes conditions. Nous souhaitons que la pierre sacrée de cette année apporte au peuple Guins et à la population togolaise la santé, la prospérité, le bonheur et la joie. Que cette année, les jeunes trouvent de l’emploi, que les Togolais soient épargnés des catastrophes", a-t-il souligné.
"Pour réussir la fête, nous devons être ensemble. C’est pour cela que je lance un appel à tous pour une union sacrée autour de l’évènement", a-t-il ajouté.
Pour la princesse Kokoè, membre du comité d’organisation, la prise de la pierre sacrée de cette année, va enregistrer des innovations notamment dans l’agrandissement du lieu d’accueil et la célébration de la cérémonie.
"Cette année nous allons avoir plus de places assises et nous sommes déjà à pied d’œuvre. Le tissu pagne choisi sera mis sur le marché la semaine prochaine. Il y aura des concours gastronomiques Guin, des activités culturelles, ainsi que des conférences débats et des concours de meilleur accoutrement et meilleur tresse Guin. Il y aura aussi les courses à la pirogue, des visites guidées des palais traditionnels et un tournoi de football doté de coupe", a-t-elle précisé.
Rappelons que l’année dernière, la cérémonie s’est déroulée le 25 août, cérémonie à l’issue de laquelle la pierre sacrée était de couleur grise, signe d’une année fructueuse, d’abondance et de prospérité.
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quotidien du togolais - LE QUOTIDIEN DU JEUNE AFRICAIN
Les jeunes et les friperies Habilles, téléphones portable et voitures sont au cœur des jeunes togolais. Le jeune togolais à tendance à être à la page de la mode ainsi ils font tout pour disp...
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La musique nigériane va-t-elle détrôner le couper-décaler ?
La décennie 2000 aura été celle du couper-décaler ivoirien. Mais en 2012, le couper-décaler ne domine plus les dancefloors en Afrique. On danse de plus en plus sur de la musique made in Nigeria. Une musique qui est même en train de conquérir Abidjan, le bastion jusque-là imprenable, de la “sagacité”. Qu'est ce qui plaît tant dans la nouvelle musique nigériane ? Quelle est la stratégie de conquête des artistes nigérians ? Explications.
De la musique nigériane, on connaissait surtout l'afrobeat de feu Fela Anikulapo Kuti. On connaissait aussi le Juju de King Sunny Adé. Dans les années 70, des noms comme Prince Nico M'Barga, Oliver de Coque ou encore Sony Okosun ont fait se trémousser Abidjan et toute l'Afrique de l'ouest. Après la disparition de Fela, ses fils Fémi et Seun Kuti ont efficacement repris le flambeau du fondateur de ‘'Kalakuta Republic''.
Mais la musique nigériane qui fait danser l'Afrique, en ce moment, n'est pas celle des devanciers. C'est celle des J. Martins, 2Face Idibia, P.Square... En quelques années, le public abidjanais a eu droit à plus de concerts d'artistes nigérians que pendant les deux décennies 80 et 90. Il y a eu d'abord les cartons de 2Face Idibia en en 2005 et novembre 2009, ensuite celui des jumeaux de P.Square, en mars 2010.
En 2012 c'est la chanteuse Chidinma et son tube « Kedike» qui sont l'objet de toutes les sollicitations de la part des promoteurs de spectacles ivoiriens. La vérité est qu'un nouveau printemps de la musique made in Nigeria est en train de pointer du nez. De l'avis des professionnels de l'industrie musicale, en ce moment, la nouvelle génération de chanteurs nigérians a su faire un joli et efiicace mélange des genres. Dans la nouvelle tendance nigeriane, un soupçon de couper-décaler cohabite harmonieusement avec du rap, du RnB, de la dance hall, du ragga...Et ce melting pot de rythmes plaît parce que chaque mélomane s'y retrouve.
De plus, les textes sont bien écrits et le fond musical est soigné. Un autre gros atout de la nouvelle musique nigériane, c'est la taille et la population de la première puissance économique d'Afrique de l'ouest. Avant même de sortir du Nigeria pour conquérir d'autres marchés, les artistes nigérians font de grandes tournées chez eux. Des tournées souvent sponsorisées par des grandes marques. De quoi roder les orchestres, les choristes et les chanteurs eux-mêmes. Le développement de l'industrie du show-biz, de l'industrie de la vidéo constitue aussi un avantage certain pour les artistes nigérians. Ce boom de l'audiovisuel oblige les artistes nigérians à réaliser de beaux et coûteux clips qui respectent les tous standards des grandes chaines de télévision. D'où leur acceptation et leur diffusion sur toutes les grandes chaînes musicales internationales.
Pour se donner toutes les chances de séduire de nouveaux publics, les artistes nigérians multiplient les featuring avec des artistes d'autres nationalités.
C'est par exemple le cas de P.Square dans sa collaboration avec Matt Houston sur le tube ‘'Positif'' ou encore avec Rick Ross. J Martins qui a fait un feat avec Fally Ipupa vient d'en faire un autre avec le groupe ivoirien Les Patrons sur le titre ‘'Près du coeur''... Si en Côte d'Ivoire, on connait surtout 2Face Idibia, P.Square ou J.Martins, il faut savoir que le Nigeria compte des dizaines de stars de la chanson. Et le désir de conquête de toutes ces stars, très au fait des standards musicaux internationaux, risque de faire très mal.
http://www.africahit.com/news/article/Ivorycoast/7124/
